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Le record du monde de haka abandonne la France pour retourner à ses racines néo-zélandaises !

Lorsque l’insolite s’empare de l’actualité, le spectacle est souvent au rendez-vous. Et parfois, les records les plus inattendus reviennent hanter les pages de nos journaux. Tel est le cas du plus grand haka du monde, une tradition guerrière maorie qui a récemment retrouvé son foyer néo-zélandais après un bref séjour en France.

Le record vient d’être écrasé

Imaginez, si vous le pouvez, une mer de gens, plus de six mille âmes, rassemblées dans l’enceinte vibrante de l’Eden Park à Auckland. Ces passionnés n’étaient pas seulement là pour assister à un match de rugby, mais pour reprendre possession d’un titre symbolique : celui du plus grand haka jamais réalisé. Jusqu’alors détenu par la ville de Brive-la-Gaillarde depuis 2014, ce record vient d’être écrasé avec une chorégraphie parfaitement synchronisée de 6 531 individus exécutant le mythique Ka Mate.

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Le responsable de la tentative, Michael Mizrahi, a exprimé l’importance de cet événement en ces termes : « Nous voulions ramener le mana (la fierté) du haka à la maison ». Ce retour aux sources a été validé sous l’œil attentif du juge arbitre du « Guinness World Records », confirmant ainsi que le record revient enfin en terre maorie, comme un écho puissant de cette danse guerrière qui résonne à travers la culture du rugby et au-delà.

Une part profonde de l’identité maorie

Le haka, bien que popularisé mondialement par les All Blacks, l’équipe nationale de rugby néo-zélandaise, est bien plus qu’un simple rituel sportif. Il représente une part profonde de l’identité maorie, transmise de génération en génération. C’est une pratique qui parle de force, de communauté et d’histoire. Et lorsque des milliers de personnes se rassemblent pour honorer cette tradition, c’est tout un pays qui vibre à l’unisson.

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Dans une déclaration suite à l’événement, l’un des participants a partagé ce sentiment : « C’était plus qu’un défi pour battre un record, c’était une célébration de notre patrimoine. » Un patrimoine qui avait été, quelque peu surprenamment, entre les mains de la France pendant dix ans, après un rassemblement massif à Brive.

Alors que le haka continue de fasciner et d’inspirer à travers le monde, ce récent événement rappelle qu’il reste, avant tout, une expression vibrante de la culture néo-zélandaise. Une culture qui a su, une fois de plus, capturer l’attention mondiale et rappeler ses racines profondes et significatives.

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